Source : Carmignac, 30/04/2021.

Suivre le nouveau consommateur

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Il est essentiel pour les sociétés de prendre le pouls des consommateurs, car le comportement des acheteurs évolue rapidement et s’inscrit dans le cadre de tendances générales. L’une des principales priorités de l’équipe actions de Carmignac consiste à anticiper les habitudes de consommation afin de déterminer si les sociétés dans lesquelles nous investissons sont bien positionnées pour y faire face.

  • Carmignac
    Analyse de données

    Nous étudions comment et où les gens achètent, ainsi que les différences d’un pays à l’autre, et les données démographiques.

  • Carmignac
    Enquêtes

    Nous suivons également de près la manière dont les consommateurs réagissent face aux produits et services des concurrents, notamment à l’aide d’enquêtes.

La digitalisation complète : temporaire ou permanente ?

Nous savons tous que la façon dont nous consommons a considérablement évolué ces dernières années. Désormais, il existe une application pour presque tout. Nous utilisons nos téléphones pour lire l’actualité, commander des repas, surveiller notre sommeil et même investir !

Les enseignes bien connues, telles qu’Amazon ou Uber, ou leurs homologues émergents, JD.com, Sea Limited et MercadoLibre, ont explosé en 2020, les dynamiques de confinement ayant contraint les gens à consommer différemment. Aujourd’hui, la question essentielle pour ces sociétés est de savoir si le taux d’adoption était uniquement lié à ces restrictions, ce qui entraînerait une moindre utilisation à mesure de la réouverture des économies. Avons-nous atteint le plein potentiel de ces valeurs « Covid » ?

Source : Carmignac, 2021. La composition du portefeuille est susceptible de varier au fil du temps et sans préavis.\r\nLes marques de commerce et logos n’insinuent aucune affiliation ou approbation.


Chez Carmignac, nous sommes convaincus que la digitalisation globale a encore une large marge de développement, et ce pour plusieurs raisons :

  • L’importance des habitudes. Nous pouvons déjà constater dans certains pays qui ont rouvert que les consommateurs continuent de commander des repas, d’acheter en ligne, etc.
  • La pénétration reste faible. Et notamment dans certains secteurs tels que la distribution et dans certaines régions comme l’Europe et les marchés émergents.
  • L’accroissement des marges. Après des années de forte croissance, ces plateformes devraient voir leur marge bénéficiaire s’améliorer à mesure qu’elles augmentent la monétisation de leurs écosystèmes.

Au-delà du commerce en ligne, la digitalisation devrait continuer à s’étendre à d’autres pans de notre quotidien. Par exemple, l’éducation figure parmi les domaines où la digitalisation s’accélère, mais elle en est aux premiers stades de l’adoption de la technologie malgré une croissance très rapide depuis l’épidémie.

La nécessité d’un changement

Il est intéressant de noter que si la digitalisation a révolutionné la façon dont nous consommons, elle a également renforcé notre besoin d’authenticité et d’expérience.

Nous nous concentrons davantage sur les sociétés qui s’efforcent d’humaniser les transactions ou de réinventer notre manière d’acheter. Par exemple, nous investissons dans des enseignes telles qu’Etsy, une plateforme de commerce en ligne dotée d’une « communauté de vendeurs » qui sont des entrepreneurs/artistes créatifs permettant à Etsy de proposer une gamme de produits uniques. Par conséquent, ce type de plateformes offre une forte différenciation par rapport aux autres marchés, car le fabricant/producteur y est mis en avant.

Nous recherchons également des sociétés capables d’offrir une expérience unique aux consommateurs dans les magasins, telles que Ferrari ou Lululemon, qui ont recours à la réalité augmentée pour permettre au client d’essayer leurs produits.

Nous assistons également à une nette accélération de la production et de la vente de véhicules électriques. Bien que cela soit soutenu par les subventions publiques et l’adaptation des infrastructures, il s’agit également d’une évolution des préférences des consommateurs, dont nous avons essayé de tirer parti dans notre portefeuille.

Le besoin d’unicité

Enfin, ce nouveau consommateur est toujours en quête d’un caractère unique, que les sociétés de luxe ont de toute évidence l’ambition d’offrir. Les gens souhaitent encore des choses que peu de personnes peuvent obtenir. Une société comme Hermès rend délibérément difficile pour les consommateurs d’accéder à certains de ses sacs les plus convoités, tels que le Birkin et le Kelly. Ces articles ne s’achètent pas en ligne, et puisque la marque ne propose plus de listes d’attente dans ses magasins, un contact chez Hermès est nécessaire pour s’en procurer un. De plus, la rareté signifie également que ces sacs conservent leur valeur sur les marchés d’occasion. Les sacs Hermès rapportent 80 % de leur prix de vente lors de la revente, tandis que les sacs Chanel et Louis Vuitton n’en rapportent que 63 %.


Retrouvez ces nouvelles tendances dans notre sélection de titres au sein de :

Carmignac Investissement

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Carmignac Investissement A EUR Acc

ISIN: FR0010148981
Indicateur de risque

L'indicateur peut varier de 1 à 7, une catégorie 1 correspondant à un risque plus faible et un rendement potentiellement plus faible et une catégorie 7 correspondant à un risque plus élevé et un rendement potentiellement plus élevé. Une catégorie 4-5-6-7 implique une forte à très forte volatilité, impliquant des fortes à très fortes variations de prix pouvant entraîner des pertes latentes à court terme.

Durée minimum de placement recommandée

Risque plus faible Risque plus élevé

1 2 3 4 5 6 7
Risques Principaux

Risques non suffisamment pris en compte par l’indicateur :

RISQUE DE CONTREPARTIE : Risque de subir des pertes en cas de défaillance d’une contrepartie incapable de faire face à ses obligations contractuelles.

RISQUE DE LIQUIDITÉ : Risque d'impact des dérèglements de marché ponctuels sur les conditions de prix auxquelles un OPCVM sera amené à liquider, initier ou modifier ses positions.

Risques inhérents :

RISQUE ACTION : Risque que les variations du prix des actions dont l'amplitude dépend de facteurs économiques externes, du volume de titres échangés et du niveau de capitalisation de la société impactent la performance.

RISQUE DE CHANGE : Risque lié à l’exposition, via les investissements directs ou l'utilisation d'instruments financiers à terme, à une devise autre que celle de valorisation de l'OPCVM.

RISQUE DE GESTION DISCRÉTIONNAIRE : Impact direct sur la performance de l'OPCVM de l’anticipation de l’évolution des marchés financiers faite par le gestionnaire.

RISQUE DE PERTE EN CAPITAL : Cette part/classe ne bénéficie d’aucune garantie ou protection du capital investi. Vous risquez de ne pas récupérer l’entièreté de votre capital investi.

Pour plus d’informations sur les risques de la part/classe, vous devez vous référer au prospectus et plus particulièrement à la section « Profil de risque » ainsi qu’au document d’information clé pour l’investisseur.


Source: Carmignac, 30/04/2021